Ce n'est jamais fini.

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On y est. J'ai enfin eu mon diagnostique. Enfin à quelque détail près. En plus de mon syndrome de l'imposteur, syndrome du chevalier blanc, TCA et j'en passe, Je suis en dépression. 

Je ne saurais dire l'effet que j'ai ressenti lorsque l'on a enfin mis des mots sur ce que je ressentais. Un véritable soulagement. Ce n'était plus moi le problème. Ce n'étais plus de ma faute, les colères inexpliquée, les larmes, les crises d'angoisse, l'incapacité à toutes choses, même les plus basique, l'incapacité a ressentir quoi que ce soit, l'absence totale de motivation, la fatigue constante, Cette envie de dormir sans ne plus jamais vouloir se réveiller. Je suis simplement malade. Alors j'ai appris que je souffrais de dépression. On a mis un mot dessus et pourtant la culpabilité est toujours bien présente, ancrée en moi, en mon être, dans mon mode de vie maintenant. 

La dépression c'est comme un voile noire qui se pose sur tes yeux. Une sorte de mauvais filtre qui t'empêche de voir les chose tel qu'elles le sont, un filtre qui rends tout fade, et maussade. Tu plonge dans un océan de tristesse, de colère, de culpabilité, puis de vide. Il y a aussi ces moment où l'on ne se reconnais plus. Mais la question que l'on vient à se poser est "Es que je me suis déjà connue un jour?". Avant on riais, on dansais, on souriais. On vivais tout simplement. L'ancienne moi serait déçue de voir ce que je suis devenue. Mais maintenant? Maintenant on est incapable de tout. La moindre petite tache peut facilement devenir insurmontable. Pourtant j'essaie, et je crois que je n'aie jamais autant essayé, mais je n'en suis plus capable, je veux juste dormir... Cette envie de dormir. Cette fatigue qui pèse sur mes épaules et que les "adultes" ne comprennent pas, du moins ne semblent pas comprendre, cette fatigue qu'ils prennent pour de la flemme. Il dirons alors "Tu es encore trop jeune pour être fatigué" ou, "Tu n'as qu'à faire des efforts" ou la pire, "à ton âge on a encore rien vécu". Pourtant, je suis certaine que c'est âge que c'est le plus complexe. On change, on grandit, on est littéralement entre deux âge. Ni adulte, ni enfant. Puis, à un moment ça devient trop compliquer de nous comprendre, alors on va nous bourrer de médocs, parce que c'est plus simple de deleguer le problème et de le régler en profondeur. C'est là que les choses ce compliquent, parce qu'au dela de la dépression, se livre un nouveau combat. Celui contre les addiction. Une bataille de soi contre soi, on deviens rapidement notre pire ennemi, parce qu'en réalité, l'enfer dans lequel on nage, on se l'est nous même créer. Même si on se le créer à cause des autres, on se le créer seul. Moi j'ai livré ma bataille. Mais je crois que je n'en suis plus capable. Je suis fatiguée

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⏰ Last updated: Jan 27, 2022 ⏰

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Cet ouvrage n'a pas besoin de titre.Where stories live. Discover now